C’est avec une immense tristesse qui nous avons appris le décès d’Alain…
NOUVELLE DEFINITION DE L’EXPERTISE DES ETALONS DU SCSL / NEUGESTALTUNG DES KÖRUNGSABLAUFS DES SCSL
NOUVELLE DEFINITION DE L’EXPERTISE DES ETALONS DU SCSL
REFORME STRUCTURELLE COMPLETE DU DEROULEMENT DE L’EXPERTISE
A partir de l’année 2020 une réforme substantielle et novatrice du déroulement de l’expertise traditionelle aura lieu. Le saut en liberté sera complètement supprimé et ne fera donc plus partie du programme de l’expertise. Pourquoi?
Il en existe de multiples raisons qu’il faudrait analyser en détail et ce à la lumière de la situation actuelle de l’élevage du cheval de sport en Europe.
SITUATION ACTUELLE
Si on arrive à la conclusion qu’une réforme structurelle soit de mise, avant tout progrès en la matière, il faut de prime abord analyser de fond en comble la situation de l’élevage chevalin dans le cadre actuel de la globalisation mondiale.
Elevage actuel de jeunes mâles
Compte tenu que la plupart des expertises se tiennent fin d’année, les jeunes étalons prévus pour les expertises sont rentrés du parc généralement début juillet. Ils regagnent les boxes, sont fortement nourris, longés et par la suite préparés au saut en liberté. Il s’en suit que ces jeunes mâles ne peuvent plus profiter de l’herbage en compagnie de leurs copains d’âge, et sont donc, en quelque sorte privés d’une partie de leur jeunesse.
Actuellement les expertises en Europe n’ont plus rien en commun avec des expertises d’élevage, mais bien au contraire sont complètement dégénérées en manifestations de vente. Partout les membres des commissions d’expertise sont confrontés avec la situation qu’on leur présente des jeunes mâles, poussés à l’extrême, lesquels en grande partie n’ont pas encore terminé leur croissance, en les obligeant souvent à se propulser au-dessus d’importants obstacles, afin de trouver et la faveur de la commission d’expertise et des acquéreurs potentiels.
Déroulement actuel des expertises
Si par contre, la commission d’expertise intervenait dans le sens d’évincer ceux des étalons, dont le saut sous pression n’est plus du tout naturel, les décisions qui en découleraient devraient par conséquent mettre fin à ces pratiques critiquables.
La commission d’expertise est donc directement ou indirectement confrontée aux orientations et/ou directives des associations d’élevage, à prendre des décisions compréhensibles pour le grand public, tout en n’oubliant pas les intérêts des associations d’élevage. Mission délicate et vraiment pas facile.
Si par contre la commission prenait ses décisions contre vents et marées tout en éliminant les sujets non naturels, les engageurs, l’année prochaine, présenteraient leurs produits auprès d’une association d’élevage où la commission d’expertise est plus indulgente. Donc on ne va pas se cracher sur le propre menton, afin de ne pas perdre de potentiels clients à la concurrence.
De la façon d’un cirque en tournée, actuellement pas mal d’étalonniers allemands et néerlandais en provenance des principaux Studbooks, présentent leurs jeunes mâles aux expertises de Studbooks “plus petits” dans l’espoir qu’on leur accorde un verdict bienveillant.
Comme il s’agit en l’occurence de simples organisations de vente, et dans ce contexte il ne faut donc surtout pas diminuer les chances de vente des étalonniers, mais bien au contraire, il faut leur donner un coup de main. Bien sûr on va nous contredire avec l’argument qu’il faut de toute façon vendre les chevaux qu’on élève.
Il y a même des mauvaises langues qui prétendent que l’un ou l’autre membre d’une commission d’expertise procède à l’évaluation de ses propres étalons. Honi soit qui mal y pense. Nous espérons qu’il s’agit d’une fausse rumeur, mais si tel est le cas, on peut se demander si la presse critique est devenue miope ou aveugle, ou la vue des reporters a-t-elle fortement diminué sous le poids des annonces publicitaires? Il va de soi que nous espérons qu’il s’agisse en l’occurence de Fake News.
Une fois admis à la monte, quelques mois après l’expertise, ces mêmes étalons sont à nouveau présentés aux éleveurs sur les différentes stations de monte. On y voit quoi? A nouveau ces mêmes étalons sont propulsés au-dessus d’importants obstacles afin de les recommander par tous les moyens aux éleveurs comme futures partenaires de leurs juments. A la lumière du saut en liberté (expertise et présentation à la station de monte) il est quasiment impossible, même pour les plus éminents spécialistes, de se prononcer définitivement et sérieusement sur la qualité effective du cheval qui leur est présenté. Des informations importantes concernant le comportement du cheval sous le cavalier font totalement défaut. Comment l’étalon porte-t–il le poids du cavalier? Qu’en est-il de la disponibilité de l’étalon, c’est-à-dire l’aptitude à admettre les aides du cavalier, etc.? Il nous faut des chevaux attrayants du point de vue physique, d’une bonne santé et faciles à gérer.
Les associations clament que de moins en moins d’éleveurs chevronnés prennent part à l’élevage. Cette situation ne facilite guère les missions des associations d’élevage!
Les éleveurs établis de longue date disparaissent de plus en plus et sont remplacés à l’occasion des présentations d’étalons par de nombreux nouveaux arrivants, qu’ on essaye d’amener à croire dans les qualités hors pairs des étalons présentés sur des obstacles hors normes. Sans aucune information sur la disponibilité de l’étalon, son aptitude à admettre le poids du cavalier etc. Contrairement aux présentations d’étalons à la station de monte où des centaines de spectateurs assistent au saut en liberté, les épreuves de testage dignes de ce nom, ne sont suivies que par une poignée d’éleveurs.
Compte tenu de cette situation intenable, il est un fait que les associations d’élevage n’ont pas été à la hauteur de leur mission. D’autre part les éleveurs eux-mêmes sont appelés à suivre régulièrement les épreuves sportives afin de se faire une idée sur les vraies qualités d’un étalon.
Nonobstant la situation que maintes séquences de saut en liberté commencent à se mettre en quelque sorte à l’encontre du bien-être du cheval, les associations d’élevage seront à l’avenir de plus en plus dans le focus d’associations de protection des animaux.
Même si ça peut paraitre ainsi, il ne faut pas prendre les critiques prononcées ci-devant comme attaque tous azimuts à l’encontre des membres des commissions d’expertise, mais il s’agit en l’occurence simplement de mettre à plat la vértité toute nue de la situation de l’élevage comme elle se présente à l’heure actuelle.
Exemples d’aspects actuels très positifs
Toutefois, il y a dans le domaine de l’élevage tout de même des élements positifs à souligner. Comme exemple permettez-nous de citer la façon exemplaire de juger le saut en liberté à l’occasion de l’expertise des SF à Saint Lô en Normandie. L’étalon n’est pas encore sorti de la piste que déjà les résultats de son évaluation sont affichés à l’écran! Donc plus aucune possibilité pour l’assocation d’élevage organisatrice d’influencer le verdict du jury. Nos félicitations pour ce modèle exemplaire de compétence et de transparence! Il en est de même en ce qui concerne les épreuves montées pour les jeunes chevaux de saut à Ermelo aux Pays-Bas. Les parcours sont jugés et commentés sur le champ par des experts intransigeants que le cheval soit présenté par un cavalier rural ou un champion olympique.
NOUVELLES PERSPECTIVES
Qu’est-ce qui nous a amené à supprimer complètement le saut en liberté du programme de l’expertise des étalons?
Elevage de jeunes mâles adapté à l’espèce
Il n’y a plus nécessité de rentrer les étalons dans les boxes début juillet de leur année de 2 ans, mais bien au contraire, les jeunes étalons peuvent rester dans l’herbage en compagnie de leurs copains jusqu’à la fin d’automne et donc profiter de leur jeunesse. Il ne faut plus les nourir fortement, mais au contraire, pendant la période d’hiver compte tenu de leur âge, ils sont tout doucement préparés à la selle, voire débourrés.
La première expertise aura lieu fin février. A cette occasion tous les étalons à l’âge de 3 ans, seront présentés à la main au modèle et allures sur sol dur et en liberté au manège. Le saut en liberté est complètement supprimé. Le jury prendra alors la décision d’admettre ou non l’étalon à la 2ième phase qui aura lieu au mois d’octobre de cette même année.
Nouveau déroulement de l’expertise
A l’occasion de la 2ième phase au mois d’octobre, nouvelle présentation au modèle et allures sur sol dur. A la suite l’étalon sera présenté monté aux allures de base et devra effectuer sous le cavalier un petit parcours d’initation correspondant à l’âge du cheval. C’est à la fin de ce parcours d’initiation que le jury prendra la décision d’approbation définitive.
Les étalons, par contre, qui n’ont pas été retenus au mois de février pour la deuxième phase d’octobre, peuvent néanmoins être représentés à nouveau. Cette décision appartient aux éleveurs. (Si par exemple l’étalon a développé son cadre et/ou a subi une évolution positive au modèle durant ces quelques mois). Même jugement que pour les étalons retenus en février pour la 2ième phase d’octobre.
Les étalons âgés de 4 ans ou plus peuvent être présentés aussi bien en février qu’en octobre. A chaque présentation, soit en février ou en octobre, au modèle et allures sur sol dur, présentation montée et parcours de saut ou de dressage sous le cavalier, adapté à l’âge du cheval. A chaque fois verdict du jury, étalons de saut ou de dressage. (Les épreuves seront définies en détail dans le programme de l’expertise soumis à l’approbation de l’assemblée generale en date du 1er mars 2019).
L’expertise qui était prévue pour le 26 janvier 2019 est donc reportée dans cette phase de transition au mois d’octobre 2019, selon les critères définis ci-devant. A cette occasion, le jury procédera de manière transparente à l’évaluation du cheval monté. (Disponibilité, maîtrise, équilibre du cheval, est-il facile à gérer etc.)
Cette réforme structurelle substantielle nécessite l’engagement des cavaliers. Les acheteurs potentiels peuvent voir les étalons et/ou chevaux talentueux de saut et/ou de dressage évalués par un jury compétent.
Jugement transparent
Il va sans dire que le jury restera également intrensigeant sur le modèle et les allures de base élastiques. Cette nouvelle procédure permet donc à l’éleveur de disposer en fin de compte d’une évaluation de son produit, après l’avoir mis au travail chez le cavalier. Les acheteurs potentiels ne sont plus exclusivement à la mercie de marchands non sérieux qui brûlent les étapes tout en travaillant les jeunes recrues trop rapidement en utilisant p. ex. des rênes allemandes ou des mors trop sévères.
Dans le futur il est également concevable que cette façon d’évaluation puisse être appliquée aux hongres pour donner un coup de main aux éleveurs qui veulent mettre en vente leur cheval et/ou leur jument pour évaluer dans une première étape son eventuelle valeur en tant que jument reproductrice.
En fin de compte tout éleveur doit mettre son produit au travail chez le cavalier dans la perspective d’une future mise en vente et par le biais de cette mesure, offerte par le SCSL, dispose en outre d’un jury indépendant évaluant correctement son produit.
Platen, en janvier 2019
Le Président du Stud-Book du Cheval de Selle Luxembourgeois
André NEPPER
NEUGESTALTUNG DES KÖRUNGSABLAUFS DES SCSL
KOMPLETTE UMSTRUKTURIERUNG AB DEM JAHR 2020
Ab der Körung 2020 kommt es zu einem Novum in dem traditionellen Hengstkörungsablauf. Das Freispringen der Hengste wird komplett aus dem Körprogramm gestrichen. Weshalb?
Dafür gibt est unseres Erachtens mannigfache Gründe, die man im Detail anhand der aktuellen Situation in der europäischen Zuchtszene näher beleuchten sollte.
IST – ZUSTAND
Wenn man die Entscheidung trifft, dass eine komplette Umstrukturierung vonnöten ist, bedingt dies vorab einer kritischen, minutiösen Beleuchtung des aktuellen Ist-Zustands der Reitpferdezucht, dies im Zuge der immer weiter voranschreitenden Globalisierung.
Derzeitige Aufzucht
Durch die Datenvorgabe der alljährlichen Körungen, welche oft Ende des Jahres stattfinden, werden Junghengste spätestens ab dem 1. Juli des laufenden 2jährigen Jahrgangs aufgestallt, werden herausgefüttert, longiert und dementsprechend auf das Freispringen vorbereitet. Dies hat zur Folge, dass diese Junghengste nie mehr eine längere Weidezeit unter Altersgenossen genießen können und werden somit, um es etwas drastisch zu formulieren, einem Teil ihrer Jugend beraubt.
Die aktuellen Körveranstaltungen haben nichts mehr gemeinsam mit Zucht, sondern sind zu reinen Verkaufsveranstaltungen degeneriert. Allesamt sind die Experten der Körkomissionen mit dem Phänomen konfrontiert, dass man ihnen “getriebene” Hengste, welche zum großen Teil ihre Wachstumsphase noch nicht abgeschlossen haben, vorstellt, welche dann über schwindelerregende Höhen über die Sprünge katapultiert werden, um die Gunst sowohl der Körkommission wie auch der potentiellen Ankäufer zu erwerben.
Aktuelle Körungen
Wenn die Körkommission konsequent einschreiten würde, bei Hengsten, denen man sicherlich Vogelfutter in die Tagesration beigemischt hat, so müssten weitgreifende Entscheidungen getroffen werden, um diesem unseligen Treiben ein Ende zu bereiten.
Die Körkomission ist somit direkt oder indirekt mit den Vorgaben des veranstaltenden Verbandes konfrontiert, Entscheidungen zu treffen, die nach außen für die Allgemeinheit nachvollziehbar sind, d.h. den Interessen des Verbandes dienen. Eine sicherlich nicht leichte Aufgabe.
Wenn man also nach strikt nachvollziehbarer Wertigkeit kören würde, d.h. jene Überflieger ausschließe, würden diese Vorsteller zukünftig ihre Hengste bei einem Verband vorstellen, dessen Kommission nachsichtiger wäre. Man will sich aber nicht selbst aufs Kinn spucken, um keine potentiellen Zucht- oder Kaufpotentaten an die Konkurrenz zu verlieren. Man braucht sich insbesondere nur in Deutschland den Wanderzirkus anzusehen, bei dem Hengsthalter aus den sogenannten Hauptzuchtgebieten überall in Deutschland ihre Hengste auf den verschiedensten Körplätzen vorstellen, in der Hoffnung auf wohlwollende Akzeptanz.
Da es sich um reine Verkaufsveranstaltungen handelt, wie eingangs schon erwähnt, darf man in diesem Entscheidungszusammenhang die Vermarktungschancen der Vorsteller nicht mindern, sondern im Gegenteil fördern. Man wird uns sicher entgegen halten, Pferde züchte man ja schließlich um sie auch zu vermarkten.
Böse Zungen behaupten, es gäbe sogar das eine oder andere Mitglied einer Kommission, das seine eigenen Hengste kören würde. Wenn dem so wäre, ein Schelm, der dabei Böses denkt! Wir hoffen nicht, dass dem so ist, aber wenn dies der Fall ist, wo wäre dann das wachsame Auge der Presse geblieben? Das kritische Auge der Presse wird doch nicht einäugig oder blind geworden sein, oder haben die geschalteten Werbungen die Sehkraft der Berichterstatter vermindert? Wir hoffen, dass dies nur Fake News sind!
Nachdem die Pferde gekört sind, werden sie dann auf Veranstaltungen der einzelnen Deckstationen den Züchtern vorgestellt. Was geschieht dort? Den Züchtern werden dieselben gekörten Tiere nochmals gepuscht bis zum Gehtnichtmehr und als der bestmögliche Partner ihrer Stuten angepriesen. Auf Grund dieses Freisspringens (Körung und Hengstpräsentation) kann kein wirklicher Pferdemann eine vernünftige Aussage machen bezüglich der definitiven Qualität dieses Pferdes. Die wichtigen Daten unter dem Reiter fehlen komplett: Rittigkeit / Reitqualität, wie geht der Hengst mit dem Reitergewicht und dem Gebiss um usw. Wir brauchen schöne, gesunde Pferde, die vom normalen Reiter zu bedienen sind.
Die Zuchtverbände beklagen allerorts, dass immer weniger gestandene Pferdezüchter sich am Zuchtgeschehen beteiligen. Dieser Umstand erleichtert nicht die Aufgabe der Zuchtverbände!
Die Alteingesessenen werden oft abgelöst von Neueinsteigern, denen man wiederum bei der Hengstvorstellung, wo oft hunderte Zuschauer anwesend sind, bei der Freisspringakrobatik die Superqualität eines Hengstes vorgaukelt, ohne dass man über die Rittigkeit oder Reitqualität irgendetwas weiß! Bei dem rezenten 50 Tagetest für Hengste in Adelheidsdorf waren keine 20 Zuschauer präsent. Dort hätte man sich vor Ort genau über alle Hengste in Bezug auf Rittigkeit z.B. oder ob der Hengst selbst normalen Reitansprüchen gerecht werden kann, informieren können. Anhand dieser Tatsachen können wir nicht umhin festzustellen, dass wir alle gemeinsam als Zuchtverbände versagt haben. Auch die Züchter müssen selbst das Turniergeschehen intensiv verfolgen, anstatt sich auf die Hengstvorstellungen zu fokussieren!
Abgesehen davon, dass dieses Freispringen der Hengste teilweise wirklich nicht pferdegerecht ist, werden wir zukünftig sicherlich vermehrt in den Fokus der Tierschutzorganisationen geraten!
Dies soll nicht, auch wenn es manchmal so klingen mag, ein Rundumschlag auf die Körkommissionen der Verbände sein, sondern einfach das Zuchtgeschehen im Rahmen der Körungen ungeschminkt beleuchten.
Positive Aspekte
Diesbezüglich gibt es aus der Szene aber auch Positives zu berichten. Darunter zwei Beispiele, die uns ganz besonders aufgefallen sind. Anläßlich der SF-Körungen in Saint-Lô in der Normandie, werden von 2 Expertengruppen die Entscheidungen bezüglich des Freispringens innerhalb 1 Minute im Detail auf der Leinwand veröffentlicht. Also kein Spielraum für Einflussnahme des Verbandes auf die Körentscheidung. Ein Musterbeispiel von Kompetenz und Transparenz! Ähnlich positives Richten stellten wir fest beim KWPN in Ermelo in den Niederlanden beim Richten der Nachwuchspferde. Unabhängig von Rang und Namen des Reiters, ob Olympiasieger oder ländlicher Reiter, werden die Ritte fachmännisch bewertet und kommentiert. Aber es gibt sicherlich anderswo auch noch viel Positives zu berichten. Diese vorerwähnten Beispiele sollen einfach nur als Musterbeispiel dienen. Weitere Aufzählungen würden sicherlich den Rahmen dieser Kör-Diskussion sprengen.
NEUE PERSPEKTIVEN
Was hat uns dazu bewogen das Freispringen aus dem Programm der Körung, sowohl für Spring- wie auch Dressurpferde, komplett zu streichen?
Pferdegerechte Aufzucht
Die Hengste brauchen nicht zum 1. Juli aufgestallt zu werden, sondern können bis Ende Herbst mit ihren Jahrgangsgefährten den Weidegang und somit ihre Jugend genießen. Zudem bräuchten sie nicht mit Kraftfutter vollgepropft zu werden, sondern könnten im Winter langsam, ihrem Alter entsprechend, an den Sattel und den Reiter gewöhnt werden.
Die Körung würde erst Ende Februar stattfinden. Dann werden alle Hengste, die im laufenden Jahr das Alter von 3 Jahren erreichen, an der Hand auf festem Untergrund (Typ, Schritt, Trab) vorgestellt. Hinzu kommt das Freilaufen in der Halle (Trab, Galopp). Das Freispringen entfällt komplett! Dann entscheidet die Jury, ob der Hengst eine Zulassung zur 2. Phase erhält, welche im Monat Oktober desselben Jahres stattfindet.
Neuer Körungsmodus
Im Monat Oktober (2. Phase) findet erneut eine Bewertung mit Vorstellung an der Hand auf festem Untergrund (Typ, Schritt, Trab) statt. Anschließend werden die Grundgangarten unter dem Reiter mit anschließendem altersgerechten Parcoursspringen begutachtet. Hier entscheidet dann die Jury über die definitive Körung. Hengste, welche im Monat Februar bei der 1. Vorstellung keine Zulassung erhielten, können nach Ermessen des Hengsthalters nochmals vorgestellt werden. (Dies z.B. wenn auf Grund des fortgeschrittenen Alters das äußere Erscheinungsbild sich positiv entwickelt hat.) Dann erfolgt die Bewertung und Entscheidung der Jury wie bei den Hengsten, welche im Februar ihre Zulassung zur 2. Phase erhielten.
4-jährige und ältere Hengste können sowohl im Februar als auch im Oktober vorgestellt werden: nebst Vorstellung an der Hand, altersgemäßes Vorreiten und dem Alter entsprechendes Parcoursspringen. Hier entscheidet dann die Jury ob der Hengst gekört ist oder nicht. Das gleiche Verfahren gilt für Dressurhengste wobei natürlich eine altersgemäße Dressurvorstellung anstatt des Parcoursspringens gefragt wird (Niveau einer Reitpferdeprüfung).
Die Körung des Jahres 2019, welche ursprünglich am 26. Januar 2019 stattfinden sollte, wird in dieser Übergangsphase nach obigen Kriterien im Monat Oktober 2019 stattfinden.
Dort wird dann nach transparentem System, durch eine kompetente Jury, öffentlich das Pferd unter dem Reiter bewertet: Wie sieht es aus mit der Rittigkeit? Ist das Pferd schon im Gleichgewicht? Wie trägt es den Reiter? Ist es vom Durchschnittsreiter einfach zu bedienen, usw? Auch abgefragt wird das Parcoursspringen, anhand dessen die Jury dann die entsprechende Veranlagung erkennen soll respektiv die Körentscheidung treffen wird.
Diese Neureglung bedingt zusätzliche Arbeit für junge Ausbilder und somit schließt sich der Kreis zur Reiterschaft. Dieses Vorgehen erlaubt es potentiellen Kaufinteressenten, junge Hengste als dreijährige oder älter unter dem Sattel zu sehen und von einer kompetenten und komplett neutralen Jury eine Einschätzung als Dressur- oder Springpferd zu erlangen.
Transparente Bewertung
Da die Kommission auch weiterhin selektiv in Bezug auf das Exterieur, sowie elastische Grundgangarten sein wird, ist es selbstverständlich, dass nicht jeder Hengst gekört werden wird. Dieses System erlaubt es den Züchtern, seine Hengste den Reitern in den Beritt zu geben und anhand der Körung Erkenntnisse über den Hengst zu erhalten bezüglich seines zukünftigen Einsatzes als Spring- oder Dressurpferd. Dies sind neue Vermarktungschancen für junge Remonten. Die potentiellen Käufer können dann durch die Jury ein komplett objektives, wertneutrales Bild bezüglich der Veranlagung des Pferdes erhalten. So wird verhindert, dass dubiose Händler, welche Pferde mittels Hilfszügel und nicht altersgerechter Beizäumung in ein Zwangskorsett stecken, diese auf die Schnelle zum Verkauf anbieten.
Diese Art der Ausbildung könnte man durchaus auch auf 3- und 4jährige Wallache und Stuten ausdehnen, um dem Züchtern sowohl Hilfestellung beim Verkauf zu geben, respektiv eine Einschätzung der Jury bezüglich der Qualität einer Stute zwecks späterem Einsatz als Zuchtstute zu erlangen. Dies könnte in einer späteren Phase geschehen.
Schlussendlich muss der Züchter sowieso sein Zuchtprodukt zwecks Vermarktung einreiten lassen und durch dieses innovative System, angeboten vom Zuchtverband, erhält er eine transparente Einschätzung der Qualität seines Zuchtproduktes.
Platen, im Januar 2019
Der Präsident des Stud-Book du Cheval de Selle Luxembourgeois
André NEPPER